ATELIER D’INFORMATION EN VIRTUEL DU LUNDI 13 novembre 2023

Compte rendu atelier d’information du 13 novembre 2023

Présidé par le Dre Cynthia Ménard, Radio-oncologue.

D’entrée de jeu, Dre Ménard a rappelé aux participants l’importance de l’apport de la Recherche dans l’amélioration de la qualité de vie et l’augmentation tangible des années de survie. Elle a invité les gens à la soutenir en se rendant sur le site de Movember : https://ca.movember.com/

Dans la gamme de sujets abordés par les 23 participants, nous avons retenus ceux-ci :

  • IRM : La détection du cancer de la prostate par l’IRM (imagerie par résonance magnétique) est devenue beaucoup plus performante. L’équipe dirigée par Dre Ménard mène d’ailleurs une étude en phase 3 portant sur l’imagerie au moyen d’un nouveau traceur afin de mieux guider le traitement du cancer de la prostate. Aux fins de cette étude près de 800 patients atteints d’un cancer de la prostate localisé à risque ont été recrutés.
  • Pertinence d’une IRM versus une TEP scan : Il n’y a pas de réponse absolue mais il semble qu’une IRM soit un examen ayant plus d’avantages pour les stades moins avancés du cancer. Dans le cas d’une TEP scan, cette technique est souvent doublée d’une scintigraphie osseuse pour savoir si le cancer s’est propagé aux os.
  • Inflammation suite à des traitements de radiothérapie: Plusieurs participants se questionnent sur la récurrence d’une inflammation suite à des traitements de radiothérapie et si le lien qui peut être fait avec une augmentation de l’APS. Il n’y a pas de lien à faire mais d’autre part si l’APS augmente après les traitements, il faut alors investiguer.
  • TEP-Scan au PSMA : La tomographie par émission de positrons d'antigène membranaire spécifique de la prostate est une nouvelle méthode d'imagerie qui s'est révélée plus précise que l'imagerie conventionnelle dans la stadification du cancer de la prostate et qui peut jouer un rôle dans la détection des récidives de la maladie après une radiothérapie. Cependant ce type d’examen ne fait pas partie des services assurés par la RAMQ.
  • L’hormonothérapie et ses effets secondaires : Concrètement chaque patient réagit différemment et les effets sont très variables d’une personne à l’autre. Un participant a questionné si les bouffées de chaleur pouvaient avoir un lien avec une hausse de la pression artérielle ou avec un stress. Sans dire qu’il y a un lien direct, on peut affirmer que cela peut jouer un rôle.
  • La radiothérapie et ses effets secondaires : La présence de sang dans les selles ou dans l’urine sont des effets qui vont se résorber avec le temps.

Nous aimerions ici remercier Dre Ménard pour sa participation, son temps et son enthousiasme. Ce fut très apprécié par l’ensemble du groupe et cela démontre la nécessité de continuer ce type de rencontre dans l’intérêt des patients mais aussi du corps médical afin de mieux comprendre les appréhensions des personnes atteintes.

Luc Meilleur

 

 

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