Compte rendu Atelier 15 avril 2024

Présidé par : Dr Fred Saad
Professeur titulaire, Département de chirurgie, Université de Montréal
Chercheur régulier de Centre de recherche CHUM
Directeur médical, Regroupement interdisciplinaire d’urologie oncologique, CHUM
Titulaire, Chaire de recherche en cancer de la prostate, Université de Montréal
Chef, Unité d’urologie oncologie, CHUM

Les 32 participants ont hautement apprécié de pouvoir échanger, avec Dr Saad, sur les sujets suivants :

• La progression depuis 30 ans des nouveaux traitements et médicaments et leur impact sur la survie.
• La mise en évidence de la collaboration au Québec entre les urologues, oncologues et radiooncologues.
• Les traitements en simultanée avec l’hormonothérapie en présence d’un cancer de stade 4 avec métastases.
• Explications sur le système de classification de Gleason afin de déterminer le grade du cancer et la différence par exemple entre un score de 7 (3+4) et score de 7 (4+3).
• Discussion par rapport à un stade qui se résume à une surveillance active versus un autre stade qui requiert un ou plusieurs traitements.
• Les variations du taux de PSA à la suite de la radiothérapie.
• L’utilité des examens d’imagerie et leur contribution selon l’agressivité du cancer.
• Les médicaments d’exception comme le Xtandi et leur encadrement au niveau du coût et des critères et justifications auprès du gouvernement.
• La nécessité d’une prostatectomie radicale selon l’agressivité du cancer ou selon l’âge.
• Augmentation du PSA, quand intervenir et les niveaux élevés enregistrés dans le passé auprès de certains patients.
• Comment interpréter une réduction du PSA avec une augmentation des métastases.
• La place de la médecine de précision et le développement d’outils d’analyse de l’ADN.
• Les vaccins pour traiter le cancer de la prostate et leur succès mitigé.
• La disponibilité du lutetium 117 – PSMA 617 qui est limité aux protocoles de recherche.
• Rôle et indications de la curiethérapie pour certains cancers de la prostate localisés.
• Les effets secondaires de la radiothérapie comme la sténose urétrale ou l’inflammation du rectum ou de l’anus et du saignement de l’anus et les situations nécessitant l’apport du gastro-entérologue.
• L’évolution de la recherche à moyen terme.

Le niveau d’expertise ainsi que l’empathie manifestée par Dr Saad ont été salués chaleureusement par tous les participants. Merci Dr Saad pour votre générosité.

Luc Meilleur