Atelier d’information en virtuel du lundi 16 novembre 2020

Présidé par : Dre Cynthia Ménard, radio-oncologue

D’entrée de jeu, monsieur Guillaume Bastarache, kinésiologue de la Fondation Virage et animateur de nos Ateliers virtuels, a félicité Dre Cynthia Ménard pour la subvention de près de 3M$ qui venait de lui être octroyée par la Fondation Movember.

Comme cette subvention sera utilisée pour la phase 3 d’essai clinique auprès d’environ 750 patients présentant un risque de cancer avancé et que plusieurs participants se trouvent dans cette situation ou l’appréhendent, les questions à ce sujet furent multiples. Soulignons que Dre Ménard s’est dite impressionnée par la qualité de celles-ci.

Les interventions des participants (17 au total) nous ont révélé que la technique d’imagerie TEP/TDM au PSMA permet de détecter la présence d’une protéine (PSMA) à la surface de cellules cancéreuses de la prostate, partout où elles se trouvent.

Résultat : l’image de l’étendue de la maladie étant plus précise, elle permettra, c’est le but recherché, d’ouvrir la porte à une approche thérapeutique supérieure à celle en cours, tant en radiothérapie qu’en chirurgie, et à l’anticipation d’une qualité de vie meilleure pour ceux atteints d’un cancer avancé de la prostate.

À titre d’exemple, à la question d’un patient chez qui on a découvert une tache au poumon avant de débuter ses traitements, l’utilisation de cette technique lui aurait, selon toute vraisemblance, évité une biopsie pulmonaire pour détecter s’il s’agissait ou non de métastases prostatiques.

Dre Ménard a tenu à préciser que cette ‘’aventure’’ en est à ses débuts tout en ajoutant que, dans les prochaines années, les données issues de cette étude seront cruciales pour évaluer l’impact et la valeur de la TEP/TDM au PSMA dans l’arsenal de soins du cancer de la prostate.

Pour faciliter la compréhension du texte, précisons que l’acronyme TEP/TDM au PSMA illustre la combinaison de la tomographie par émission de positrons (TEP) à la tomodensitométrie (TDM) d’un radiotraceur ciblant l’antigène de la membrane spécifique de la prostate (PSMA). L’acronyme est en anglais : prostate specific membrane antigene.

Ce fut une rencontre hautement informative à l’image de l’espoir et de l’enthousiasme que suscite la Recherche. Notre reconnaissance va à celles et ceux qui se dévouent sans relâche pour contrer les effets de cette maladie et améliorer notre qualité de vie.

Merci Dre Ménard pour votre dévouement et votre générosité.

Claude Chicoine

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