Atelier d’informations du 16 novembre 2015

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COMPTE-RENDU DE L’ATELIER DU 16 novembre 2015

Présidé par Dr Daniel Taussky, radio-oncologue au Département de radio-oncologie du CHUM, cet atelier a principalement été utile en raison de nombreux rappels des notions de base de la radiothérapie dont la curiethérapie, et aussi des diverses questions dont l’hypertrophie de la prostate, la panoplie de médicaments maintenant offerte en chimiothérapie lors de récidive ou les tests de PSA en bas âge.

Mentionnons par exemple, en ce qui regarde la radiothérapie, les types de rayons, la zone ciblée, la durée des traitements, la notion de récidive, les médicaments prescrits et leurs effets.

Concernant la curiethérapie, la différence entre « à haut débit de dose » et « à bas débit de dose ». Dans le premier cas, des radiations plus fortes arrivent pendant une vingtaine de minutes directement près de la tumeur par des petits tubes insérés dans la prostate. Dans le second cas, de faibles radiations sont émises par des grains installés dans la prostate de façon permanente. Le nombre de grains dépend du volume de la prostate et de la force de la radiation émise.

À la question de savoir quelles étaient les dernières avancées technologiques dans ce domaine, le Dr Taussky nous a répondu que c’est la précision des appareils qui augmente, la « modulation s’effectue sur une plus petite surface », ce qui permet de plus en plus de ne s’attaquer qu’à la zone voulue en « épargnant les tissus adjacents ».

Il faut quand même garder à l’esprit que dans cette zone du corps, les organes sont très collés les uns aux autres et qu’en conséquence, des saignements peuvent apparaître dans le rectum en raison des parois irritées. Mais, de rappeler le Dr Taussky, moins de 5% des patients présentent des dommages à long terme et un traitement de coagulation au laser dans les intestins est de moins en moins fréquent.

À la question sur ce que le nouveau CHUM allait apporter à la radiothérapie, le Dr Taussky était heureux de nous indiquer que tous les appareils seraient neufs et de la même entreprise qui fournit présentement les appareils utilisés.

Autre nouveauté, advenant une rechute suite à un traitement de radiothérapie, une nouvelle spécialiste du CHUM administre un nouveau traitement qui consiste à diriger à travers des tubes un liquide radioactif.

En raison d’antécédents familiaux, doit-on faire passer le test de l’APS (antigène prostatique spécifique) en bas âge (autour de 40 ans) ? Le Dr Taussky suggère une consultation en génétique médicale pour procéder à une analyse génétique. Si le taux de l’APS est bas, les suivis se feront évidemment moins fréquemment.

En période de traitement en radiothérapie, le taux de l’APS peut descendre lentement, tout dépend de la réponse des tissus, et cette réponse varie selon les patients.

En ce qui concerne l’hypertrophie bénigne prostatique (HBP), une technique de vaporisation laser Greenlight permet de détruire le tissu prostatique à travers le canal de l’urètre en le vaporisant, ce qui élargit le canal urinaire.

Enfin, comment choisir son médecin traitant ? Le Dr Taussky rappelle que c’est la fréquence des interventions qui forme, même si on utilise la meilleure technique…

Mario Brunet, gscp

 

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